Alors que la fin de journée commence a pointé le bout de son nez, dans une maison cossue de la baie de sufokia, la porte de celle-ci s'ouvre telle un branle-bas de combat à la limite de sauter de ses gonds.
Une horde de jeunes enfants pénètrent dans la maison. Certains filèrent sur la table pour prendre quelques sucreries qui y étaient posées, tandis que le reste de la horde cherchait dans toute la maison.
Le plus grand s’esclaffa :
« Alors quelqu'un le voit ? »
« Non, il est pas là on dirait que la maison est vide !! » répondirent presque à l'unisson la plupart des enfants.
« C'est bizarre l'âtre est allumé et une marmite chauffe dessus !! », répondit le plus grand.
« Il ne doit pas être bien loin, je connais un de ces coins de cueillettes, je suis sûr qu'il est dans le coin pour refaire ses réserves. » dit le plus jeune.
« Alors va le chercher et dis lui que nous sommes là, ok ? »
« J'y cours, j'y vole !!! »
Le plus jeune garçon sortit de la maison en courant et se dirigea vers le sud de la baie de sufokia où plusieurs plantes poussaient.
Arrivée dans sur les rives de la baie, il y vit un xelor en train de ramasser plusieurs plantes.
« Papy Gigi, papy Gigi, on est tous là, on est entré mais tu n'étais pas là? »
« Ha vous êtes déjà là, je n'ai pas vu le temps passé,j'étais perdu dans ma cueillette pour faire de nouvelles potions »
« Et tu as fini?, ou on revient plus tard si tu veux!! »
« Non c'est bon, j'arrive j'ai tout ce qu'il me faut. »
Ils se dirigèrent alors vers la maison. A leurs entrées il constatèrent que tous les enfants s'étaient assis et mangeaient des sucreries devant l'âtre, mais personne ne s'était installé dans le fauteuil confortable sur le côté.
« Alors le enfants vous allés bien ? »
« Oui » répondirent-ils à l'unisson.
« Alors quelle légende tu vas nous raconter aujourd'hui? » dit le plus grand.
« Ha aujourd'hui pour changer, je vais vous conter une partie de mon histoire. »
« Mais tu vas nous raconter ce que tu as fait avant avec les Thuatas de Danan quand même, on l'a connaît un peu cette histoire déjà. »
« Ha, mais vous ne connaissais pas tout, alors que voulez-vous que je vous racontes, je pourrais toujours revenir plus tard sur cette partie de ma longue vie. »
« Et l'époque où tu as rencontré les sang-blable, tu ne nous en as jamais parlé. »
« En effet, je vais donc vous parler d'une partie de cette époque, mais je ne veux pas entendre de bruit, et je vais en garder sous le coude car sinon vos mères vont s'inquiétez. »
« Pas de problème, papy Gigi. »
Les enfants s'allongèrent pour certains ou s'assirent en tailleur et ouvrirent leurs oreilles pour ne pas perdre une miette de l'histoire qui allait leur être raconter, enfin une partie.
« Alors comme je n'aime pas commencer les histoires par il était une fois, je vais plutôt commencer par un jour. »
« Donc un jour, alors que je venais juste de ressortir de ma méditation (lire mon background recrutement pour plus d'infos http://www.sang-blables.org/t1346-il-etait-une-fois-un-ermite-au-fond-de-sa-grotte ), et que j'avais tout perdu, je me baladais dans le ville d'Astrub.
Je vaquais à divers activités lorsque je m'approchais d'une annonce concernant une guilde appelée les Sang-Blable. Ce message était signé de la main d'un certain Tahroy.
Je décidais donc de le contacter pour en savoir plus sur leurs activités, en ayant bien sûr à l'esprit d'essayer de retrouver un esprit de partage et de convivialité et bien sûr de franche rigolade que j'affectionnais tant.
Il me dit donc de le retrouver dans leur QG de la ville d'Astrub ou je fis la connaissance de plusieurs personnes de différents horizons. L'esprit qui en sorti et notamment les franches blagues d'une certaine Crystale, ainsi qu'Hyt-ori et bien sûr Tahroy me persuadèrent de vouloir intégrer la guilde.
J'ai donc envoyé un corbac avec ma candidature pour les intégrer. Entre temps, je participais à la recherche du vieux Meulou que je n'avais plus vue depuis très longtemps en compagnie de Crystale, Feandal et Mentykey. Et j'avoue avoir passé un très bon moment de franche blaguerie.
Ils décidèrent de me prendre à ma plus grande joie.
Je me sentis vite intégré et je rencontrais un osamodas nommé Newark avec qui je partageais un goût farouche pour l'aventure. Nous nous perdîmes du coup dans plusieurs donjons que je vous raconterais peut être une autre fois.
Mais ce qui scella le fait que je me sente enfin bien quelque part depuis longtemps fût notre expédition pour aller botter les fesses d'un Dragon-cochon. En effet, nous voulions faire une bonne soirée mais nous n'avions plus grand chose à manger et rien de tel qu'un bon dragon-cochon pour nourrir une bande d'affamés tel que nous.
D'ailleurs vous n'en n'êtes pas loin les enfants avec tous les bonbons que vous me mangez à chaque fois.
Et cette bataille fût tout ce que j'espérais nous partîmes à 4 pour finalement nous retrouver 6 à la fin pour manger de bonnes cuisses de Dragon-cochon. Ce fût un véritable régal pour nous tous et nous avons bien rigolé. Je me suis alors dis que voilà c'était ce que je voulais avoir ni plus ni moins. »
Voyant les yeux des enfants se fermer, papy Gigi décida qu'il était pour eux de rentrer dans leur maison retrouver leurs parents.
« Allez les enfants, il est temps pour vous de rentrer vous êtes fatigués. »
« Mais c'est même pas vrai, et puis on dormait pas tous, et en plus tu as pas fini il s'est passé quoi après et puis avant aussi tu ne nous as jamais parler de Shimama »
« Mais vous savez bien que je vous raconterais tout mais il faudra pour ça revenir et en avoir envie mais en attendant je vous laisse là et je vous attendrais pour la suite ou l'avant au choix. » sourit-il.
Les enfants se levèrent alors et se dirigèrent vers la porte pour rentrer chez eux.
« Bonne nuit papy Gigi. » dirent à l'unisson les enfants tout en baillant vu l'heure tardive.
« Bonne nuit les enfants à très vite. »
Papy Gigi retourna donc à ses occupations et commença alors à préparer les plantes qu'il avait cueillit quelques heures plus tôt. « Ha sacrés gamins, mais j'ai quand même de les revoir » pensa-t-il.
Et des plantes tombèrent dans le chaudron qui se mît à crépiter.